Permettez-moi de commencer en reiterant que le Conseil de developpement social afro-cana­ dien est un organisme inclusif qui accueille et respecte tout le monde.

Le 7 avril 2023, j’ai rec;u un Courriel haineux qui a egalement ete copie a environ cent cinquante (150) amis de l’ACSDC. En fait, nous, les dirigeants de l’ACSDC, avons trouve tout cela meprisable et n’avions rien a faire avec ce genre de ragots.

J’ai decide d’ecrire sur ce sujet particulier, meme apres que mes dirigeants l’aient condamne, en raison d’une reponse faite par une personne, le Directeur Executif de l’un de nos principaux organismes ici en Ontario. Cette personne a rap­ idement pointe du doigt le Conseil de develop­ pement social afro-canadien (ACSDC) comme etant l’auteur de ce message haineux et a en outre annonce son intention de denoncer l’ACS­ DC aux bailleurs de fonds.

Personnellement, je suis convaincu que ce Direc­ teur Executif, dont la plupart d’entre nous apprecient, n’a pas fait ses recherches pour savoir qui pourrait etre derriere ledit message haineux avant que de faire de tels commentaires. En effet, l’expediteur de ce courrier haineux a utilise le nom “AFRICAN COUNCIL”, une adresse Courrielle et un logo differents comme identite. La question serait done de savoir pourquoi en arriverait-on a une conclusion aussi hative que l’ACSDC etait a l’origine d’un acte aussi honteux?

Encore une fois, pourquoi penserait-on immediatement se plaindre de l’ACSDC a ses (nos) bailleurs de fonds? Le motif et l’interet seraient-ils de couper completement le finance­ ment a l’ACSDC et done ainsi priver les Noirs et/ou les personnes d’ascendance africaine la possibilite d’un acces equitable aux ressources de base et essentielles? Je crois certainement que ce ne fut pas le motif et l’interet de ce Direc­ teur Executif.

Permettez-moi de terminer ma reflexion sur ces quelques notes. Les fausses accusations et la diffamation sont tres couteuses et mortelles. Souvenez-vous du vieux dicton selon lequel, “Si je savais, arrive toujours trop tard”. En tant que communaute noire, nous ne devons pas entrete­ nir de telles choses. Beaucoup de choses nous unissent plus que celles qui nous divisent. Nous partageons des luttes et des defis similaires, comme le monde continue de nous le rappeler (les minorites et la noirceur) n’ont pas d’impor­ tance, peu importe d’ou nous venons.

Pour terminer, pouvons-nous (toute la commu­ naute noire de !’Ontario) nous reunir un de ces jours et elaborer des strategies pour Iutter contre la crise du logement, le ch6mage eleve, le sous-emploi et la maladie mentale dont font face nos diverses communautes? Je suis d’avis que ce sont certains de ces domaines cruciaux ou nous devrions concentrer nos efforts. Vive notre com­ munaute noire unie.!!!.